Sharon Lubkeman Allen (State University of New York, USA)
Makine’s Testament: Transposition, Translation, Translingualism, and the Transformation of the Novel
L’oeuvre de Makine est emblématique d’une littérature écrite dans l'exil qui avance à une polysystème européene de plus en plus décentrée l'esthétique polyphonique d'une culture excentrique, singulièrement consciente des capacités ambivalentes de traduction—à autoriser la publication ; pour défier l'autorité de l’ “original” et de la tradition littéraire “secondaire” ; pour garantir et, en même temps, questioner l’ “authenticité” ; pour dédoubler, déferer, et déplacer l'autorité. Cet essai reconsidère la contribution des auteurs tels que Makine, à la littérature Russe, Française, et transnationale, en interrogant les manifestations multiples de la traduction dans ses romans par les objectifs développés par Even-Zohar, Deleuze et Guattari, Bakhtin, et Lotman dans les domaines de la linguistique, de la théorie narrative, et de la sémiotique culturelle.
Mots-clé: Makine, traduction, pseudotraduction, transnationalité, excentricité